#04 Ma vision de l’auto-édition
Ah ! l’autoédition. Un vaste sujet qui divise.
Je l’ai abordé dans le premier article (mais si, vous savez, celui qui annonce LA sortie de 2021), l’autoédition pour moi, ce ne sont pas les recalés de l’édition traditionnelle.
Oui, les autoédités par dépit, il y en aura toujours. Tout comme il y aura des romans trop vite autopubliés (ça va souvent de paire d’ailleurs). Mais aujourd’hui, je veux vous parler en détail de ce que représente ce mode de publication pour moi.
Avant même de parler budget (car vous seriez déçus des prévisions du premier tirage, croyez-moi !), l’autoédition c’est la liberté. La liberté de garder ses droits, mais aussi de maîtriser du début à la fin toutes les étapes de fabrication d’un roman. L’écriture bien entendu, mais aussi pouvoir s’entourer de personnes de confiance pour le travail éditorial, la correction, les illustrations, le maquettage, l’impression, la diffusion, la distribution, la promotion…
Je suis quelqu’un qui aime énormément apprendre. Si j’avais pu, j’aurais passé encore de nombreuses années sur les bancs de l’école. Pouvoir m’intéresser à la publication d’un roman dans ses moindres détails, c’est l’occasion de m’investir dans un domaine dans lequel je ne connaissais rien.
Pour moi, l’autoédition est un choix. J’avais une idée précise de ce que je voulais et surtout, j’avais les personnes compétentes autour de moi pour me lancer dans cette entreprise et sortir un objet-livre qualitatif. Mes prestataires sont toutes (eh eh, que les filles !) des professionnelles dans leur domaine. Parmi la très courte liste de maisons d’édition à qui je pourrais confier un manuscrit, je ne voyais Gemmae nulle part. Alors l’autoédition est apparue comme une évidence (avec la lumière céleste et l’auréole oui oui).
L’autoédition, c’est la liberté, mais encore faut-il savoir bien faire les choses. Se lancer seul demande une organisation et une rigueur qui n’est pas forcément quelque chose de facile pour tout le monde. J’ai de la chance, la vie a placé sur mon chemin l’acquisition de ces deux qualités. C’est un parcours du combattant pour apprivoiser des logiciels, des termes techniques inconnus, pour se mettre au niveau des professionnels de l’édition qui, eux, n’ont pas le temps de nous réexpliquer les bases. Mais c’est tellement gratifiant d’arriver au bout du parcours en ayant appris !
L’autoédition, c’est une nouvelle aventure !