#21 Les précommandes, quel stress ?
Cet article, comme les précédents, va débuter par un immense merci pour l’accueil que vous réservez à Gemmae ! Je ne m’attendais pas à autant d’engouement autour du roman, que ce soit au niveau des précommandes sur la librairie ou les premiers retours des blogueuses, voir que le contenu plaît autant que l’objet-livre est très gratifiant pour moi comme pour l’équipe ayant travaillé dessus.
Mais avant ce lancement, il y a eu du travail. Et quand il y a beaucoup de travail, il y a forcément le stress de vous présenter une œuvre dans lequel j’ai mis une partie de moi et qui me tient à cœur.
Il y a aussi, cette pression d’avoir monté toute une campagne de communication, de s’y tenir depuis bientôt six mois, sans savoir avant d’avoir appuyé sur « publier le roman » si elle fonctionne et si les risques artistiques, mais aussi financiers vont porter leurs fruits.
Ces risques pris vont déterminer la suite de l’aventure. Pour que mes romans voient le jour, j’ai choisi d’investir du temps, des compétences, de l’argent dans le projet. Si les compétences ne sont jamais acquises en vain et que le temps passé sur le roman n’était (presque) que plaisir, l’argent, lui, reste malheureusement le nerf de la guerre. Et j’aimerais pouvoir vous parler uniquement de passion, d’artistique, de création, mais dans l’édition indépendante, le budget est quand même central.
Au moment d’appuyer sur « publier le roman » (à 18h04 puisque WordPress a foiré la mise en ligne automatique à 18h00, merci Lou pour ta réactivité depuis le tram), c’est donc sur ce fil que je marche. Celui qui me dit « OK, pour que tu puisses publier le tome 2, éventuellement d’autres romans, il FAUT que ce premier roman prenne. »
Et j’ai envie de vous partager la fin de cette aventure et toutes les suivantes qui hantent mon esprit. Alors je suis plutôt soulagée aujourd’hui, après une semaine de précommandes, de voir que vous êtes au rendez-vous. Que ces heures, passées à créer du contenu, planifier, me creuser la tête pour en dire juste assez, mais pas trop, échanger avec vous, ont conduit à un résultat plus que positif.
La semaine dernière, j’étais encore dans un état de stress. Cette semaine, même si je m’apprête à passer le week-end en live pour partager mon expérience de l’autoédition, je suis plus sereine. Et c’est grâce à vous.
N’hésitez pas à partager les articles, les postes, le lien vers la librairie autour de vous, aux personnes qui pourraient être intéressées, sur les groupes de lecture. Dans l’édition indépendante, notre principal moyen de diffusion, c’est notre lectorat. Et quand je vois la tournure splendide que prend la carrière d’autrice d’une de mes amies, je me dis qu’on est quand même une belle communauté.